Bonitasoft : Leader dans l’ère du travail à distance
Dans un monde du travail en constante évolution, Bonitasoft a réalisé un parcours remarquable pour s'adapter et prospérer à l'ère du travail à distance. Charlotte Adams, VP of People, partage les détails de la transition de l'entreprise des bureaux traditionnels vers une organisation entièrement à distance.
Les débuts en 2014
Fondée en 2009, Bonitasoft a commencé avec un environnement de travail traditionnel. "Au début, nous étions à 100% en présentiel", se souvient Charlotte. "Nous avions des bureaux à Grenoble, Paris et San Francisco."La plupart des salariés étaient des managers et des ingénieurs logiciels, et une culture notable de communication et de collaboration en présentiel de l'entreprise s'est rapidement développée.
En 2014, en réponse aux demandes des employés, Bonitasoft a introduit le travail à distance un jour par semaine, marquant le début d'un changement majeur.
"Nous nous engageons à la transparence et à la confiance. Nous avons accepté d'essayer pour voir ce que cela apporterait."
- Charlotte Adams, VP of People, Bonitasoft
Le tournant en 2019
L'expérience a été fructueuse, incitant Bonitasoft à adopter en 2019 une flexibilité totale pour ses 70 employés. "Les employés pouvaient travailler de chez eux autant qu'ils le voulaient, tout en maintenant nos bureaux", explique Charlotte. Les salariés avaient le choix de venir tous les jours ou jamais, sauf en cas de besoin pour des réunions d'équipe", explique Charlotte. Ce changement a également résolu un problème crucial de recrutement, car l'entreprise n'avait plus besoin de limiter ses recherches et embauches à seulement trois emplacements géographiques.
L'impact de la pandémie en 2021
La pratique du travail à distance chez Bonitasoft a pris un tournant significatif lorsque la pandémie de COVID-19 a profondément modifié les habitudes de travail dans le monde entier. "À Grenoble, avant la COVID, environ 80% des employés venaient quatre jours par semaine", note Adams. "À Paris et San Francisco, c'était l'inverse, les bureaux étaient toujours vides."
En 2021, Bonitasoft a mené une enquête pour comprendre les préférences des employés. Les résultats étaient clairs : les salariés de Paris et San Francisco ne voyaient pas la nécessité de garder les bureaux centraux, tandis que ceux de Grenoble estimaient qu'il était encore important d'avoir un bureau. Ainsi, Bonitasoft a fermé les bureaux de Paris et de San Francisco, ne conservant que celui de Grenoble.
Actuellement, à Grenoble,, une quinzaine de salariés travaillent régulièrement dans un espace ouvert de 600 m² bien éclairé et spacieux. "C'est un lieu de rassemblement central autant qu'un bureau", dit Charlotte. "Nous réunissons tous les salariés, d'où qu'ils travaillent, trois fois par an pendant plusieurs jours."
La formalisation du travail à distance en 2022
Début 2022, Bonitasoft a franchi une nouvelle étape en formalisant une politique de travail à distance à 100%. "Cela ne change pas grand-chose en pratique", souligne Charlotte. "Nos salariés sont maintenant répartis à travers la France. Bien que nous n'ayons plus personne aux États-Unis, nous avons désormais des salariés au Canada et en Espagne." Charlotte elle-même a commencé à travailler depuis son domicile en Ardèche.
Charlotte parle de son poste de VP of People et de Bonitasoft dans cette vidéo
Regard vers 2025
La prochaine phase de l'évolution structurelle de Bonitasoft est prévue pour 2025. "Nous avons interrogé les salariés pour savoir ce qu'ils attendent d'un bureau et nous avons réalisé que l'espace doit être repensé pour la collaboration", explique Charlotte. En travaillant avec un architecte, l'équipe de direction a trouvé de nouveaux locaux actuellement en construction, et l'entreprise prévoit d'y emménager début 2025. "C'est un changement très intéressant et motivant pour nos équipes", conclut Adams.
Le parcours de Bonitasoft illustre la dynamique des environnements de travail modernes et l'importance de l'adaptabilité et des politiques centrées sur les salariés pour l'avenir du travail.
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Cet article est adapté d'une interview publiée dans Le Dauphiné Libéré et Le Progrès.
