Regroupant 620 000 adhérents répartis au sein d’environ 1 000 syndicats, la CFDT a lancé en 2010 un schéma directeur avec pour principal objectif de placer ses adhérents au cœur de son activité et de son fonctionnement. Ainsi, l’application de gestion des adhérents et des structures en ligne (GASEL) de la CFDT embarque aujourd’hui 5 000 utilisateurs actifs, qui gèrent une quinzaine de processus métiers complexes au travers d’un simple navigateur web. Par ailleurs, suite à une série d’étapes de développement et de validation successives, plus de 100 000 adhérents ont désormais accès à leur espace personnel, ainsi qu’à un bouquet de services proposés par leur organisation.
Précisons que la CFDT est devenue le premier syndicat français, avec un flux annuel de 60 000 nouveaux adhérents. La complexité de son organisation (1 000 syndicats répartis en 13 unions régionales interprofessionnelles, 15 fédérations professionnelles et 3 unions confédérales) et la diversité des processus de traitement qui en découlent, rendaient difficiles le pilotage, la traçabilité et le suivi en temps réel de ses adhésions en ligne.
Patrice Salsa, Responsable des Systèmes d’Information au sein de la CFDT, déclare :
Il était devenu indispensable que chaque composante de notre organisation puisse disposer d’une vue précise et actualisée de sa base d’adhérents, avec des informations détaillées concernant chacun d’eux (statut, région, secteur professionnel…). L’objectif : gérer au mieux le flux de nos adhérents, que ce soit lors d’une adhésion en ligne ou d’une mobilité.
Pour cela, la CFDT a fait le choix de décommissionner d’anciennes solutions au profit d’une application moderne et intégrée, accessible par simple navigateur web et capable de prendre en charge l’ensemble des processus (anciens comme nouveaux). Le choix d’une architecture SOA et micro-services qui puisse intégrer différents systèmes et gérer des processus en provenance de différentes d’applications, est apparue comme l’approche la plus adaptée. Après un premier POC (Proof Of Concept) réalisé fin 2011 sur des problématiques d’intégration, le choix de Bonita s’est rapidement imposé. Bonita bénéficie en effet d’une capacité d’extensibilité et de connectivité très complète. Après une première application déployée en mai 2013 concernant la seule gestion des adhérents, une série d’étapes de développement a débouché à l’été 2017 sur l’ouverture d’un portail adhérent donnant accès à de nombreux services.
Aujourd’hui, grâce à Bonita, la CFDT dispose d’un système d’adhésion en ligne performant et doté d’un véritable back-office, qui permet également d’assurer le suivi de la mobilité des adhérents lorsque ceux-ci changent de région ou de branche professionnelle durant leur parcours. Ainsi, le syndiqué qui bouge n’a plus à résilier son adhésion auprès de son syndicat pour en souscrire une nouvelle. Le processus de transfert de son adhésion est désormais automatisé dès lors qu’il en informe son syndicat d’origine et sa nouvelle structure d’accueil (ainsi que les instances dont elle dépend) en est immédiatement informée. Cela permet à la CFDT de suivre en temps réel les flux qui orchestrent la vie de ses syndicats et d’adapter son action sur le terrain en conséquence.
Nous avons travaillé avec un intégrateur sur la partie développements et aujourd’hui, notre système applicatif intègre de nombreux cas d’utilisation, dont 15 impliquent de la gestion de processus orchestrés par Bonitasoft. Par ailleurs, grâce à notre architecture de type SOA, nous pouvons, à chaque fois qu’un nouveau cas d’utilisation le nécessite, réutiliser la capacité d’orchestration de Bonita et disposer ainsi d’un catalogue de services multifonctions et réemployable, ce qui accroit la maintenabilité de notre dispositif.
Enfin, alors que la CFDT prépare son entrée prochaine dans le cloud public, le choix de Bonita ne devrait pas venir freiner ce nouveau chantier d’hybridation, la plateforme étant totalement compatible avec un déploiement dans le cloud, qu’il soit public ou privé. Bonita, qui permet de réinventer les processus métier existants grâce à une forte capacité d’itération, devrait donc venir faciliter encore la création de nouveaux services.