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5 idées reçues à propos du ‘low code’…

5 idées reçues à propos du ‘low code’…
Bonitasoft
02 May 2017

Pour faire face à une concurrence toujours plus agile, les entreprises se rendent compte qu’elles doivent maintenir un rythme soutenu en matière d’adoption de nouvelles technologies et accélérer leur transformation digitale. En conséquence, les besoins de développement d’applications métiers explosent, les exposant à une pénurie de talents en matière de développement logiciel. Dans ce contexte, nombre d’entre elles sont amenées à se tourner vers des plateformes dites ‘low code’, espérant réduire le temps nécessaire au développement de leurs applications et garder ainsi le contrôle de leur processus métiers critiques.

Selon Forrester, le marché des plateformes ‘low code’ devrait atteindre 15 milliards de dollars en 2020. Pour autant, la méthodologie dite ‘low code’ est souvent mal perçue. Afin de faire toute la lumière sur ces outils qui permettent de réconcilier utilisateurs métiers et IT au travers d’un langage commun de modélisation des processus, Lionel Palacin, évalngéliste technique chez BONITASOFT, propose de revisiter les 5 idées reçues en matière de ‘low code’…


LE ‘LOW CODE’ CONCERNE D’ABORD LES ‘CITIZEN DEVELOPERS’ 

Pendant de nombreuses années, les fournisseurs de plateformes de développement d’applications ont tenté de proposer aux experts métiers l’outil parfait : celui qui leur permettrait de construire la solution capable de répondre à leurs besoins spécifiques, sans avoir à faire appel à une équipe de développement. Mais cela n’a pas fonctionné, laissant place progressivement au développement de  ces plateformes de nouvelle génération -dites plateformes ‘low code’- par une population qualifiée de ‘citizen developers’ (fonction hybride entre l’utilisateur final/l’analyste métier et le développeur). Et cela a partiellement fonctionné.

En effet, alors que certaines plateformes de développement ‘low code’ permettent aujourd’hui aux ‘citizen developers’ de construire des applications simples, chez BONITASOFT, nous sommes convaincus que ce type d’outils s’adresse avant tout aux développeurs expérimentés, capables de maîtriser toutes les subtilités que nécessite la mise en œuvre d’un environnement de développement rapide, agile et performant et, par conséquent, complexe.


LE ‘LOW CODE’ EST RESERVE AUX APPLICATIONS SIMPLES

Lorsque l’on s’intéresse aux applications développées grâce à des plateformes ‘low code’, on pourrait penser qu’elles ne sont pas évolutives, ou encore qu’elles ne sont pas capables de gérer les logiques complexes dont les métiers ont besoin. Mais il n’en est rien ! Par exemple, certains de nos clients comme AREVA ou ‘UNIVERSITY OF SIDNEY’, utilisent notre plateforme de développement pour servir plus spécifiquement leurs besoins d’organisations distribuées et gagner en productivité auprès de leurs centaines, voire leurs milliers d’utilisateurs.


LES PLATEFORMES ‘LOW CODE’ SONT DES SYTEMES PROPRIETAIRES

Ceci est… PRESQUE vrai. La plupart des plateformes ‘low code’ disponibles sur le marché sont, en effet, fermées et basées sur des systèmes propriétaires qui n’aident pas les développeurs habitués à travailler dans des environnements ouverts. Mais chez BONITA, notre ADN repose depuis toujours sur le monde de l’open source et la version communautaire de notre solution, disponible en téléchargement libre et sans usage restreint, en est la meilleure illustration ! Il existe même un forum permettant aux membres de notre communauté d’échanger et de partager des idées, dont le code source est disponible sur GitHub.


LE ‘LOW CODE’ NE FAVORISE PAS LA COLLABORATION 

Une plateforme ‘low code’ doit permettre aux différentes équipes techniques de construire leurs propres solutions au sein de l’entreprise. Cette approche a l’avantage de permettre à ces équipes, généralement localisées dans différents sites, d’être indépendantes dans leurs projets de développement d’applications. Pour autant, toutes les équipes qui ont besoin de se connecter au CRM de l’entreprise pourraient se retrouver à développer la même extension. Une des bonnes pratiques en matière de développement est de créer des composants réutilisables, sur la base d’une architecture modulaire, et cela s’applique aussi au monde du ‘low code’. En aucun cas, les développeurs doivent être amenés à réécrire plusieurs fois les mêmes extensions : par exemple, un développeur peut écrire un connecteur et le partager avec les autres équipes grâce à un système de bibliothèques intégrant une gestion des contrôles de versions ou permettant le stockage en tant qu’artefact indépendant.


LE ‘LOW CODE’ SIGNIFIE QUE L’ON NE PROGRAMME PLUS

Les plateformes ‘low code’ offrent des outils de développement graphiques qui permettent aux développeurs de concevoir leurs applications rapidement. Certaines offrent même des modèles qui couvrent les principaux cas d’utilisation. Ces fonctionnalités sont parfaites pour accélérer les temps de développement, mais peuvent aussi limiter les développeurs à pas aller au-delà de ce qui est conçu visuellement. Ceci est vrai pour les plateformes de développement dite ‘no code’, mais pas pour les plateforme ‘low code’. Une plateforme de développement ‘low code’ doit laisser l’équipe technique se concentrer sur les spécificités qui rendront son application unique. Et il ne faut pas sous-estimer la valeur ajoutée que cela représente ! Ainsi, tous les éléments d’une application développée avec BONITA peuvent être personnalisés. Par exemple, le UI designer peut proposer un cadre pour construire des widgets spécifiques en utilisant le langage de programmation AngularJS ou autre exemple, une application peut mélanger des pages développées dans le UI designer ou codées spécifiquement. 


En conclusion, la nouvelle génération de plateformes ‘low code’, telle que celle proposée par Bonitasoft, a un bel avenir ! Mais comme il s’agit d’un concept récent, il y a encore beaucoup de mécompréhensions et de mythes qui doivent être expliqués pour aider les entreprises à comprendre toute la valeur qu’elles peuvent en tirer…
 

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